Fêtes et Traditions du Clan d'Ahuilizapan

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Les Guerriers
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Alors qu'Ahuili grandit, des hommes se rassemble pour former un groupe protecteur du clan.
Le dieu Phaéton, celui-là même qui apparut en songe et qui sauva Ahuili, est naturellement devenu le symbole de la protection et de la préservation.

Les guerriers d'Ahuili, appelés Phaétons, doivent suivre une formation et un entrainement.
Historiquement, une bâtisse de pierres fut érigée, mais elle ne survécu pas au temps.

Le formateur, appelé Tlian, est le seul capable de décider si l'élève est capable de devenir un Phaéton ou non.

Lorsque ce moment arrive, le Tlian, aidé par un tatoueur, fige dans la peau les marques caractéristiques de l'oiseau fétiche. Un V non croisé dans le dos, un triangle sur chaque main.
Épreuve douloureuse. Si l'élève n'y résiste pas pour une raison ou une autre (refus, fuite, évanouissement, …), le déshonneur le couvre et il ne pourra plus jamais être protecteur.
Cela arrive dans de rares cas. Très rares.
Pour cela, il utilise de la teinture noire, et une branche taillé selon les méthodes propres aux tatoueurs.

Le chef des Phaétons est reconnaissable car il porte une longue plume sur lui(voir la chasse au Phaéton). Le poste de Eoti lui vaut le respect de tous. Il est l'incarnation du Dieux sur terre. Malgré tout, il reste sous les ordres du Calpullec. Il peut choisir parmi ces guerriers ceux qui prendront la tête des lances, ainsi que des seconds. Ils ne jouissent pas de statuts particuliers.

En cas de désobéissance, l'Eoti est le seul juge. La punition, si l'accusé est désigné coupable, est l'écorchement. Le Phaéton se voit arracher les marques du dieu protecteur.
L'Eoti est responsable des actes de tous les Phaétons devant la loi.

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La chasse au Phaéton.
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Tous les ans, les Phaétons partent en quête le la queue de l'oiseau dieu. Celui qui tue le premier Phaéton se voit honoré pendant un an, et porte le nom de champion. La plume récupérée remplace celle de l'Eoti.
On dit que l'esprit de l'oiseau tué reste dans la plume et accompagne l'Eoti dans ses décisions, ses faits, ses gestes.
Cette fête est la seule occasion de voir l'oiseau divin mort. Tuer un phaéton est un acte puni de mort.


On raconte que les 400 dieux sans nom vivent autour de l'astre solaire en quête de compagnie et d'attention. Ainsi, chaque étoile dans le ciel est une divinité oubliée.
400 car c'est leur nombre lorsque la déesse Ahuili tombe sous leur protection. Depuis, leur nombre à gonflé.
Chaque année, lorsque la plus longue des nuits recouvre le monde, les habitants du clan, une fois les étoiles apparues, en choisissent une et lui donne un nom.
Ainsi, une des divinité, bonne ou mauvaise, se voit honorée en retrouvant ce qu'elle avait perdu.
Alors, chaque habitant devient le protéger ce celle-ci, pour un an, en échange de cette attention.

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buffet froid entre amis
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Durant les 5 jours néfastes, un repas est organisé le premier jour. Les habitants, dans leurs hutte partage de la nourriture et se racontent des anecdotes sur les défunts. Il n'est pas rare d'entendre des histoires datant de plusieurs générations.

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buffet chaud entre morts.
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Le dernier des 5 jours néfastes, 5 animaux sont brûlés vifs sur la place du clan, afin de guider l'esprit des morts qui se seraient perdu. En effet, la tradition pense qu'un animal vivant lorsqu'il meurt dans les flammes devient un esprit vif qui court vers la destination des âmes. Alors, les morts, attirés par l'odeur de la chair brûlée peuvent suivre l'esprit vers le nouveau monde qui les attend.

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visite à l'improviste
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Une fois par an, avant les récoltes, les habitant se rendent visite afin d'échanger une discussion. Cela permet de profiter des personnes vers qui on oublie trop souvent d'aller.
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La place de feu
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Le soir de cette fête, le clan se réunit, un grand bûché est construit puis brûle toute la nuit. Si le feu s'éteint avant, une année de malheur arrivera. Les gens passent en général une nuit blanche, souvent alcoolisée.
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la danse du Calpullec.
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Pour débuter cette soirée, le Calpullec doit danser en haut du temple, à la vue de tous.

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le mois du poisson.
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Pour honorer Ahuili, la déesse mère du clan, le mois où le poisson est abondant, tout le monde en mange au moins une fois par jours.


La tradition veut que les gens s'unissent de leur propre volonté. Ainsi, les âmes se tournent autour dans une parade qui peut durer plus ou moins longtemps, et bien souvent, elle a lieu sur un terrain bien particulier : la taverne du clan.

L'homme aussi bien que la femme paradent. Lorsque les âmes semblent s'être trouvées, c'est l'heure de la morsure plus ou moins délicate dans le cou. Une fois cet échange de morsures effectué par le couple, leur union peut commencer. On dit alors que les amoureux deviennent des amants.

On appelle cette cérémonie l'union des âmes.

Celle-ci commence par la présentation des corps l'un à l'autre. Même si des échanges sexuels ont déjà eu lieu. Chacun prend ainsi connaissance du corps de l'autre, avant de pouvoir s'approprier son âme. Ensuite, ils revêtent une tunique en s'aidant mutuellement. Vient l'ascension des marches du temple pour rejoindre le prêtre qui demandera la protection de la déesse Ahuili.

L'homme est à gauche et la femme à droite. Alors, les amants tendent chacun une main, l'homme la droite et la femme la gauche. Il n'y a pas d'obligation dans la position, on dit juste que la première union eut lieu comme cela. Alors le prêtre attache une cordelette toute fine aux indexes. Elle représente le lien entre les amants. Une fois ce canal entre eux mis en place, le prêtre entaille le doigt des amants afin de faire couler le sang sur le liens. Le sang doit descendre le long du lien et rejoindre celui de l'autre. Ce sang mêlé perle au plus bas du lien, dans une coupelle pleine de brindilles. 3 gouttes doivent ainsi tomber.

Une fois fait, le prêtre enflamme le tout et le sang monte jusqu'aux dieux. Cette offrande marque l'union des deux âmes.

Le lien est coupé, car plus utile. Les amants sont maintenant une seule et même âme devant les hommes et les dieux.

Il est possible de se libérer de l'union, pour une raison. Il faut alors que le prêtre brûle le sang de chacun des deux de manière séparés. Cette pratique est courante. Les dieux ne s'offusquent pas que les humains changent.
L'union peut également se faire à plusieurs, si la première âme est sincèrement en accord pour l'union avec la nouvelle (Comprendre pas de couple à 3, 4, 5 si tout le monde n'est pas d'accord et prêt à se marier). Dans ce cas, on brûle le sang mêlé, mais le lien n'est plus nécessaire.